Comme toutes les technologies numériques, le mobile est très pratique mais suppose quelques règles très simples à respecter pour une utilisation optimale !
Le téléphone mobile fait partie de notre quotidien, mais son utilisation soulève des questions, en particulier celles liées à l'impact potentiel sur la santé des ondes radio qu'il émet. Par précaution, nous vous recommandons de limiter l'exposition aux champs électromagnétiques émis par votre mobile grâce à de petites actions au quotidien et de respecter les conseils d'utilisation du constructeur
Rien de plus simple que de connaître votre niveau d'exposition aux ondes : regardez le DAS de votre téléphone !
Lors de votre dernière visite en boutique, vous avez peut-être remarqué le signe "DAS", accolé à un chiffre, sur les étiquettes des mobiles, sans savoir à quoi il correspondait.
Il s'agit du Débit d'Absorption Spécifique (DAS).
Que mesure-t-il ?
Le DAS quantifie le niveau maximal d'exposition de l'utilisateur aux ondes radio de son mobile.
En effet, les mobiles fonctionnent grâce aux ondes radio, tout comme la télévision ou la radio.
Lorsque vous passez ou recevez un appel, votre mobile établit une liaison radio avec l'antenne-relais
la plus proche en émettant et en recevant des ondes.
Une faible partie d'entre elles est absorbée par votre corps, et c'est précisément cette énergie que mesure le DAS en Watt/kg.
Quelle est la limite préconisée ?
L'ICNIRP, commission internationale reconnue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), recommande que
la puissance absorbée par la tête de l'utilisateur de téléphone mobile ne dépasse par 2W/kg.
Cette limite repose sur une évaluation approfondie des données scientifiques.
Elle est reprise par la réglementation française.
Tous les mobiles commercialisés par Orange respectent cette valeur limite.
Bon à savoir : l'utilisateur d'un mobile 3G est moins exposé qu'un utilisateur 2G : l'exposition moyenne est d'environ 1 à 2% du DAS (exposition maximale) quand le téléphone est en 3G ; elle est de 20 à 50% du DAS en 2G.
En bref, si vous souhaitez limiter votre exposition aux ondes radio, consultez le DAS du téléphone.
Vous le trouverez dans le catalogue commercial des offres, sur le site orange.re via la fiche technique du mobile, ainsi que sur les étiquettes des mobiles en boutique.
Au cœur des réseaux mobiles, comment fonctionnent les antennes relais ?
Quelle est la nature des ondes qu'elles diffusent ? Le point sur ces questions.
Installées en haut d'un immeuble, sur un château d'eau, ou sur des pylônes, les antennes font partie de notre environnement à la ville comme à la campagne. Leur rôle est de maintenir un « fil invisible » entre l'utilisateur mobile et ses correspondants.
C'est grâce à elles que nous pouvons nous déplacer en téléphonant sans être coupé, et c'est encore grâce à elles
que l'on peut être joint pratiquement n'importe où.
Elles sont déployées sur tout le territoire, plus densément en milieu urbain, pour acheminer le trafic voix et l'internet mobile qui nous sert à faire fonctionner nos smartphones, tablettes et clés 3G+.
Une antenne-relais près de chez vous ?
Généralement installées en hauteur, elles déploient leur faisceau comme celui d'un phare éclairant la mer, n'atteignant le sol qu'à une distance de 50 à 200 mètres de l'antenne selon la hauteur de celle-ci. Plus on s'éloigne de l'antenne, plus le faisceau diminue en intensité.
Vous souhaitez savoir si une antenne-relais est implantée près de chez vous ? Rien de plus simple, il vous suffit de vous rendre sur le site cartoradio de l'Agence Nationale des Fréquences.
Présentent-elles un risque pour la santé ?
À ce jour, les autorités sanitaires internationales n'ont pas identifié de risques sanitaires liés à une exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes-relais, dès lors que les valeurs limites d'exposition du public sont respectées.
L'OMS précise même qu'au vu des faibles fréquences et niveaux d'exposition, l'organisme absorbe cinq fois plus de signaux de la FM et de la télévision que des stations mobiles. Or les radios et les postes de télévision émettent 24h/24 depuis plus de 50 ans, sans qu'aucun danger pour la santé des riverains n'ait pu être constaté !
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le Wi-Fi, qui permet de se connecter à Internet grâce à une connexion sans fil, ne présente pas de risque pour la santé.
La France : championne du Wi-Fi.
80% des français en sont équipés. De nombreux appareils sont dotés de cette technologie : ordinateurs, les mobiles, les imprimantes, ou encore les consoles de jeux. On peut se connecter chez soi à sa propre box Internet, ou même dans des lieux publics (au bureau, dans les gares, les restaurants…).
Un paradoxe tout de même : tout en étant adeptes de la connexion Wi-Fi, 75% des Français sont inquiets des effets que le Wi-Fi pourrait avoir sur leur santé.
Wi-Fi et santé : ce qu’il faut savoir.
Les équipements dotés d’une connexion Wi-Fi sont conformes aux normes d’émission établies par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP). Ce signal Wi-Fi se propage jusqu’à quelques dizaines de mètres, et son intensité est très faible.
Les derniers avis sanitaires sont unanimes (ARPANSA en Australie, Santé Canada, Ministère de la santé de Nouvelle-Zélande) et en ligne avec l'Organisation Mondiale de la Santé : le Wi-Fi n’est pas dangereux pour la santé. Compte tenu des très faibles niveaux d'exposition et des résultats des travaux de recherche obtenus à ce jour, il n'existe aucun élément scientifique probant confirmant d'éventuels effets nocifs pour la santé.
Petite particularité néanmoins : si vous portez un implant médical (pacemakers, défibrillateurs...), il est conseillé de prendre connaissance des consignes d'utilisation fournies par les constructeurs sur les notices des appareils, qui peuvent recommander une distance d'éloignement, pour éviter le risque d'interférences. Parlez-en également à de votre médecin, qui vous indiquera si vous devez prendre ou non des précautions.
Si vous souhaitez tout de même limiter votre exposition au Wi-Fi, voici quelques conseils.
Solution n°1 : vous pouvez toujours vous connecter en filaire (câble Ethernet). C’est le cas au travail ou chez soi par exemple, quand vous pouvez être près de votre box Internet.
Solution n°2 : quand vous n'utilisez pas le Wi-Fi et que vous disposez d'une box internet récente, vous pouvez le couper directement sur vos équipements en désactivant la fonction Wi-Fi par un bouton dédié (démarche pour la Livebox 2 Orange).
Solution n°3 : si vous êtes client Orange Internet ou Open et que vous avez une Livebox Play ou une Livebox 2 à la maison, vous pouvez télécharger l'application MaLivebox sur votre smartphone ou tablette. Elle vous permettra notamment de planifier des coupures Wi-Fi sur les plages horaires souhaitées.
Pour en savoir plus sur le Wi-Fi, vous pouvez consulter :
Aide-mémoire n° 304 de l'Organisation Mondiale de la Santé sur les stations de base et les technologies sans fil
Avis de Santé Canada
Depuis une vingtaine d'années, les téléphones mobiles ont fait l'objet de plus de 1 000 études scientifiques. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les groupes d'experts sanitaires ont analysé toutes ces études scientifiques.
En mai 2011, le Centre International de Recherches surle Cancer (CIRC) classait les champs électromagnétiques de
radiofréquences dans la catégorie 2B « peut-être cancérogènes », une catégorie à laquelle appartiennent également des
substances comme le café ou les légumes au vinaigre.
Toutefois, le CIRC a choisi le groupe 2B parmi 5 classifications prédéfinies et indique par ce choix, que le lien
entre ondes radio et cancer n'est ni démontré ni probable.
En juin 2011, tout en rappelant le classement du CIRC, l'OMS dans son aide-mémoire n°193 « Champs électromagnétiques
et santé publique : téléphones portables » a conclu : « à ce jour, il n'a jamais été établi que le téléphone portable
puisse être à l'origine d'un effet nocif pour la santé ».
Ce constat vaut pour tous les téléphones mobiles et sans fil, qu'ils soient GSM (2G), UMTS (3G), LTE (4G), DECT et Wifi.
En juillet 2012, le Ministère chargé de la Santé expliquait dans undépliant «Téléphones mobiles. Santé et Sécurité qu' «il n'existe pas aujourd'hui de preuve scientifique démontrant que l'usage des téléphones mobiles présente un risque pour la santé. Néanmoins, faute d'un recul suffisant, des interrogations subsistent sur d'éventuels effets à long terme et certains d'entre nous s'inquiètent. Ainsi, à titre de précaution, il est recommandé d'adopter des gestes simples destinés à réduire son exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences émis par les téléphones mobiles.»
Les autorités sanitaires nationales recommandent, par mesure de précaution, aux parents d'enfants ou d'adolescents disposant d'un téléphone mobile de les encourager à une utilisation modérée du téléphone mobile et veiller à les informer des moyens permettant de réduire leur exposition.
Pour conclure, l'OMS et plusieurs autorités sanitaires nationales comme le Canada et le Royaume-Uni indiquent que les équipements wifi ne présentent pas de risques pour la santé du fait de leur très faible puissance d'émission.